4 juillet 2022
par Cool 103,5 FM
C’est la diffusion d’une vidéo de propagande du groupe terroriste néonazi Atomwaffen Division qui a mené aux perquisitions du 16 juin dernier à Saint-Ferdinand et à Plessisville. Pour l’instant, aucune arrestation n’a été réalisée dans cette affaire.
La Gendarmerie royale du Canada était intervenue pour mettre fin aux activités d’individus liés au groupe qui fait partie des entités terroristes interdites au Canada. Une soixantaine de policiers fédéraux avaient participé à l’opération avec un équipement tactique complet. Ils étaient assistés par la Sûreté du Québec.
L’Équipe intégrée de la sécurité nationale avait amorcé son enquête en 2020. Obtenue par La Presse, la vidéo diffusée en novembre 2019 montre que le groupe suprémaciste a utilisé l’ancienne école de rang à Saint-Ferdinand pour tenir un camp d’entraînement paramilitaire.
Le groupe d’au moins quatre hommes s’est aussi filmé en train de faire feu sur des cibles avec des armes semi-automatiques et automatiques dans des zones boisées près de Saint-Ferdinand.
C’est en prenant connaissance de ces images que l’enquête a été amorcée. D’autres camps d’entraînement de ce genre, appelés « camps de la haine », se sont déroulés à plusieurs endroits aux États-Unis entre 2016 et 2019.
« Atomwaffen » signifie « armes nucléaires » en allemand. Le groupe international a été fondé en 2013 et il a été lié à des actes de violence dans plusieurs pays.