Un portrait peu reluisant de la réalité du personnel de soutien scolaire dans la région

par Jérôme Gendreau

Crédit photo : Radio-Beauce

Selon ce que l’on peut apprendre dans un rapport compilant les résultats d’un sondage mené en 2024 auprès du personnel de soutien du Centre de services scolaires de la Beauce-Etchemin, la violence à l’école touche près de deux employés sur cinq au niveau physique et plus de cinq personnes sur dix au niveau des violences autres que physiques. Plus de 300 démissions du personnel de soutien scolaire seraient d’ailleurs à déplorer au CSS de la Beauce-Etchemin au cours des cinq dernières années. Cela inquiète le président de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), Éric Pronovost, ainsi que la présidente du Syndicat du personnel de soutien scolaire de la Beauce-Etchemin (SPSS-CSQ), Annie Boily.

Ces derniers mentionnent que les élèves sont la source principale de ces incidents qui se traduisent par des, des coups, la projection d’objets, des blasphèmes ou des sacres et l’utilisation de propos injurieux. Le manque de reconnaissance, les conditions de travail précaires, le manque de ressources et la surcharge de travail seraient autant de facteurs qui poussent les employés de soutien scolaire à prendre la décision difficile de quitter leur emploi dans le domaine de l'éducation, mettant en péril la qualité des services offerts aux élèves.

Les tâches accomplies par le personnel de soutien scolaire sont variées : de la gestion administrative à l’entretien des locaux, en passant par le soutien aux élèves en difficulté. Aussi, le syndicat appelle à une action urgente du Ministre Bernard Drainville et affirme du même souffle avoir beaucoup de solutions à lui présenter lors de la Journée sur la prévention de la violence et de l'intimidation dans les écoles, le 24 mai prochain.

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