13 décembre 2018
par Patrice Moore
L’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux, l’APTS demande pourquoi le CISSS de Chaudière-Appalaches démontre-t-il autant d’empressement à transférer dès le 14 janvier les analyses en laboratoire de Saint-Georges vers Lévis et ce compte tenu des problèmes anticipés, des coûts supplémentaires et du fait que la CAQ s’est clairement prononcée en faveur d’un moratoire sur la réforme OPTILAB.
C’est la question que Jean-François Travers, représentant national de l’APTS en Chaudière-Appalaches, a lancé mercredi, aux membres du conseil d’administration du CISSS réunis à Sainte-Marie.
M. Travers a rappelé qu’une fois le transfert des analyses effectué, il sera difficile de revenir en arrière. Il a aussi ajouté que les technologistes médicales, de nombreux médecins généralistes et spécialistes, plus d’une centaine de villes et municipalités, les partis de l’opposition, sauf les libéraux, et 20 000 signataires d’une pétition ont demandé un moratoire dans le dossier OPTILAB. En Chaudière-Appalaches, l’APTS regroupe quelque 3 400 personnes.
Photo: Archives Radio-Beauce