12 décembre 2018
par Patrice Moore
Les grandes difficultés qu’éprouvent les entreprises de la région pour recruter de la main-d’œuvre, particulièrement celle issue de l’immigration, ont des répercussions importantes sur l’économie de la région. Le Journal La Presse cite l’exemple de Rotobec de Ste-Justine.
L’entreprise qui comte 83 employés immigrants sur 385, doit déplacer une chaîne de montage et une vingtaine de postes du Québec vers Littleton, au New Hampshire, où elle possède une autre usine. Le projet d'agrandissement de l'usine de Sainte-Justine n'aura donc pas lieu et à la place, Rotobec a acheté un terrain aux États-Unis où se fera le développement.
Chez Béton Bolduc de Sainte-Marie qui emploie une cinquantaine de travailleurs, le problème de recrutement est semblable et des quarts de travail ont dû être fermés cet été. Les entreprises sont fatiguées par la complexité et par la longueur du processus pour embaucher des immigrants et elles répètent sans cesse au gouvernement d’arrêter de consulter et d’accélérer les processus pour leur permettre d'avoir du monde, pour faire rouler leurs usines, et peut-être même développer des marchés. Les entreprises sont capables de vérifier les qualifications lors du recrutement et elles demandent que le gouvernement vérifie si les nouveaux venus ne sont pas des bandits.
